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L’eau en Pays de Fayence

Réunion publique d’information du 27/10/2022

La salle du Coulet à Tourrettes était remplie, plus de 200 personnes ont assisté à cette réunion sollicitée par l’association, co organisée avec la communauté de communes, en présence des élus: René Ugo, Président, JY Huet, Vice Président, Bernard Henry Président du conseil d’exploitation et Nicolas Martel, Conseiller Départemental.

Les usagers présents ont pu exprimer leurs craintes, leurs attentes et parfois leur colère, obtenir toutes les informations sur tous les aspects de l’eau:
– La gestion globale au niveau du bassin versant de la SIAGNE avec les différentes communautés de communes concernées dans le 06 et le 83.
– Les limites des prélèvements, le partage de l’eau, la gestion hydro climatique et géologique pour la préservation des ressources
– La gestion de crise de cet été au niveau de la CCPF et la situation prévisible
– Les plans d’actions concernant la gestion des pertes, la gestion patrimoniale, et les financements associés
– La gestion de l’eau, la population, l’urbanisme
– La nécessité de sobriété et les propositions de la PFAUE

Vous trouverez ci après les présentations des intervenants:

  • Monsieur Aurélien Chartier Direction Prévision des Risques et Gestion de l’eau au SMIAGE Maralpin
  • Monsieur Eric Martel Directeur le la Régie intercommunale de l’eau à la CCPF
  • Monsieur Jean Florimond, Président de la PFAUE, Animateur.

SMIAGE-CCPF-EAU-27102022

reunion-publique-du-27-10-2022-sans-video

presentation-conseils-economes

Réunion publique assainissement du 12 MAI , etat du réseau, fonctionnement , couts, obligations, facture …

Vous n’avez pu y participer ? consultez la présentation pour connaitre la situation du Pays de Fayence.

Merci à toutes celles et tous ceux qui sont venus participer à notre Réunion Publique.Un remerciement particulier à Nicolas Martel – Maire de Saint Paul-en-Forêt et Conseiller Départemental – seul Élu présent qui a su en toute modestie apporter des réponses aux questions des Usagers de l’Eau.

Un regret pour les Élus et les Services de la Communauté de Communes et de la Règle de l’Eau du Pays de Fayence qui ont perdus une belle occasion d’échanger avec les Usagers de l’Eau sur des thèmes importants.

Voir ci dessous la présentation effectuée, les chiffres publics communiqués. Pour le moment sans encore les explications données lors de la réunion ni les échanges avec le public.

Reunion-publique-du-12-Mai-2022-assainissement-avec-commentaires

AURONS NOUS ASSEZ D’EAU en PAYS de FAYENCE ?

Réunion Publique

Vous trouverez ici le compte rendu de cette réunion, l’article de Var Matin associé ainsi que le diaporama présenté par Eric Martel, Directeur de la régie de l’eau du PF.

Merci à la Régie de l’eau et à la Communauté de Communes pour nous avoir présenté clairement la situation actuelle de l’eau et les objectifs à venir.

Merci aux nombreux participants intéressés et concernés qui ont animé le débat pendant plus d’une heure.

N’hésitez pas à poser des questions complémentaires via notre formulaire de contact accessible sur la page d’accueil.

Présentation-REPF-du-10-09-2021

Alerte secheresse

Risque de Pénurie Eau pour le 15 AOUT en Pays de Fayence – Alerte Siagnole –

Nous avons été informés par la Communauté de Communes de ce risque important et imminent.

Le département du VAR a placé 73 communes en CRISE sécheresse, niveau le plus critique de l’échelle en comportant 4. Pour notre territoire les communes de Bagnols, Saint Paul et Seillans sont concernées. Les autres communes sont en ALERTE sécheresse.

Le bassin de la SIAGNE n’est pas encore concerné par le niveau d’alerte critique, mais la situation est préoccupante:

  • Le constat de ces derniers jours montre que pour le week-end du 7/8 Aout, en respectant le débit réservé de 40 litres par seconde, 360 litres par seconde ont été prélevés aux sources et les communes du territoire ont consommé entre 300 et 350 litres / seconde.
  • En cette période, chaque semaine le débit de la source baisse d’environ 15 Litres / Sec.
  • Le niveau de consommation du week-end précédent est tout à fait inédit.

Cette surconsommation interne fragilise la sécurité de l’alimentation en eau de tout le territoire.

En cas d’incendie, nous serions en très grande difficulté pour équilibrer la situation (pour mémoire, c’est ce qui était arrivé à Montauroux le 15 Aout 2017).

Outre l’application de l’arrêté préfectoral, il est demandé à chacun de faire preuve de civisme en cette période critique et de limiter le niveau de sa consommation.

Vous trouverez quelques informations utiles et bonnes pratiques dans le document ci-dessous.

Flyer-2021-comcom

Le Grand cycle de l’eau: Le bassin Rhone Méditéranée

Créées par la loi sur l’eau de 1964, les agences de l’eau sont des établissements publics de l’État. Elles assurent une mission d’intérêt général visant à gérer et à préserver la ressource en eau et les milieux aquatiques.

Il y a 6 agences de l’eau, Nous dépendons de l’agence du bassin RHÔNE – MEDITERANEE. https://www.eaurmc.fr/

Son territoire de compétence s’étend sur deux bassins hydrographiques : Rhône-Méditerranée (Saône-Rhône, fleuves côtiers d’Occitanie, de Provence-Alpes-Côte d’Azur et littoral méditerranéen) et Corse.

Placées sous la tutelle du Ministère de la Transition écologique, les agences de l’eau perçoivent des redevances en provenance de tous les usagers de l’eau selon le principe du « pollueur-payeur » et « préleveur-payeur ». Chaque euro prélevé est réinvesti sous forme d’aides aux collectivités, acteurs économiques et agricoles pour financer des actions favorisant la reconquête du bon état de l’eau.

Les agences de l’eau sont:

  • Des acteurs incontournables de la mise en œuvre des politiques publiques nationales et européennes de l’eau,
  • Un savoir-faire dans l’accompagnement de proximité des collectivités et des acteurs économiques et non économiques,
  • Un modèle de gestion intégrée de la ressource en eau par bassin versant partagé à l’échelle internationale,
  • Une expertise des enjeux de l’eau sur les territoires,
  • Un fonctionnement financier incitatif, levier de la transition écologique et solidaire,
  • Un système économique. Des redevances perçues pour financer des projets pour l’eau et la biodiversité par des leviers d’actions facilement mobilisables :
    – subventions,
    – avances remboursables,
  • Des aides financières et des appels à projets pour :
    – financer des projets territoriaux prioritaires,
    – faire converger enjeux environnementaux et développement des territoires,
    – susciter des actions encourageant la résilience des territoires au changement climatique,
    – promouvoir l’innovation.

Elles se situent au plus près des territoires:

Leur mission : aider les collectivités, les industriels, les agriculteurs, les associations de pêche et de protection de la nature dans le financement, l’accompagnement et la valorisation de tous projets et initiatives visant à préserver la ressource en eau et la biodiversité dans chaque bassin hydrographique sous climat changeant.
–> plus de 1600 collaborateurs expérimentés et engagés sur tout le territoire

4 grandes priorités
– Gérer et partager les ressources en eau
– Restaurer les milieux aquatiques, leur fonctionnement naturel et la biodiversité
– Garantir le bon état des eaux en réduisant les pollutions de toutes origines et par temps de pluie
– Agir pour préserver et restaurer la qualité et les habitats naturels des eaux côtières

Un enjeu fort : l’adaptation au changement climatique 
Pour anticiper les conséquences du changement climatique, les agences se sont dotées d’un plan d’adaptation et y consacrent déjà plus de 40 % de leurs aides de 2019 à 2024.

Présentation des agences de l’eau : http://cdi.eau-rhin-meuse.fr/GEIDEFile/4_pages_imposition_170720_v2.pdf?Archive=255874607305&File=4_pages_imposition_170720_v2_pdf

QU’EST-CE QUE LE COMITÉ DE BASSIN ?

Le Comité de bassin est une assemblée qui réunit à l’échelle du bassin hydrographique, les acteurs publics ou privés agissant dans le domaine de l’eau : collectivités, industries, agriculteurs, associations, Organisations Non Gouvernementales (ONG), consommateurs mais aussi les représentants de l’Etat et de ses établissements publics.

Le comité de bassin Rhône-Méditerranée est une assemblée de 165 membres nommés pour 6 ans, formée à 40% d’élus, à 40% d’usagers de l’eau (pêcheurs, industriels, associations de défense de l’environnement, agriculteurs…) et à 20% de représentants de l’Etat. 

Le comité de bassin débat et définit de façon concertée les grands axes de la politique de gestion de la ressource en eau et de protection des milieux naturels aquatiques. C’est pourquoi il est souvent qualifié de «Parlement de l’eau ». 

Il existe sept comités de bassin sur le territoire métropolitain correspondant aux sept grands bassins hydrographiques français et cinq comités de bassin dans les DOM (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Mayotte). 

Logo du comité Bassin Rhône Méditerranée

LES MISSIONS DU COMITÉ DE BASSIN

  • il donne un avis conforme sur les délibérations du conseil d’administration de l’agence relatives aux taux des redevances et au programme pluriannuel d’intervention de l’agence de l’eau;
  • il élabore le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE), soumis ensuite à l’approbation de l’Etat, suit son exécution et donne un avis sur les Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) ;
  • il agrée les contrats de rivière, de baie, de lac, de nappe ;
  • il met en œuvre la directive cadre sur l’eau (état des lieux et plan de gestion, consultations) ;
  • il donne un avis sur les périmètres des EPTB (Etablissements Publics Territoriaux de Bassin) et des EPAGE (Etablissements publics d’aménagement et de gestion de l’eau) ;
  • il est saisi pour avis sur toute question intéressant la gestion de l’eau dans le bassin : projets d’ouvrages, aménagements ou programmes d’action structurants.

L’AGENCE DE L’EAU ET LE COMITÉ DE BASSIN

L’agence de l’eau organise la concertation sur la politique de l’eau dans ses bassins de compétence (Rhône-Méditerranée et Corse) et, dans le cadre fixé par les politiques nationales et européennes de gestion de l’eau, elle met en œuvre les orientations définies par le comité de bassin.

Le SDAGE

Le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), définit la politique à mener pour stopper la détérioration des milieux et atteindre le bon état de toutes les eaux : cours d’eau, plans d’eau, nappes souterraines, eaux côtières et eaux de transition (lagunes).

QU’EST-CE QUE LE SDAGE ?

Le SDAGE est un document de planification pour l’eau et les milieux aquatiques.
Il fixe pour 6 ans, les grandes priorités, appelées « orientations fondamentales », de gestion équilibrée de la ressource en eau, à l’échelle d’un grand bassin hydrographique, pour atteindre l’objectif de bon état des eaux.

Élaboré par le comité de bassin, il est soumis ensuite à l’approbation de l’État. Le SDAGE est accompagné d’informations détaillées sur le dispositif pour faciliter sa mise en œuvre :

  • Le programme de mesures (PDM) identifie les actions à mener par territoire pour atteindre le bon état des eaux.
  • Le programme de surveillance de l’état des milieux dresse un état des lieux de référence pour le SDAGE et son programme de mesures. Il permet d’évaluer régulièrement l’état des eaux pour vérifier l’atteinte des objectifs et l’efficacité des actions mises en œuvre dans le cadre du programme de mesures.

LE SDAGE, UN CADRE JURIDIQUE POUR LES POLITIQUES PUBLIQUES

Les orientations fondamentales du SDAGE et leurs dispositions sont opposables aux décisions administratives dans le domaine de l’eau (police de l’eau et des installations classées par exemple) et aux documents de planification suivants :

  • Schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE)
  • Schémas de cohérence territoriale (SCOT) et à défaut les Plans locaux d’urbanisme (PLU)
  • Schémas régionaux de carrière
  • Schémas régionaux d’aménagement de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET)

LA CONSTRUCTION DU SDAGE, UNE DÉMARCHE PARTICIPATIVE

Dans chaque bassin, le SDAGE et le programme de mesures sont élaborés par le comité de bassin et le préfet coordonnateur de bassin.

L’agence de l’eau et la délégation de bassin de la DREAL, coordonnent, au nom du comité de bassin et du préfet coordonateur de bassin, les travaux d’élaboration avec les services de l’État.

Les acteurs des territoires (structures locales de gestion de l’eau, collectivités, chambres consulaires…) sont associés aux travaux. Ils apportent leurs contributions aux différentes étapes techniques de préparation et expriment leur avis lors de l’élaboration des documents officiels.

Le public est consulté à deux étapes clés de l’élaboration d’un SDAGE :

  • sur les grands enjeux identifiés suite à l’état des lieux et sur les orientations
  • sur les objectifs et mesures proposés pour remédier aux problèmes.

LA MISE EN ŒUVRE DU SDAGE

Le SDAGE est mis en œuvre pour une durée de 6 ans. Les acteurs de la gestion de l’eau y contribuent avec leurs différents outils : les SAGE, les contrats de milieux, les actions des collectivités et des maîtres d’ouvrages privés (industriels, agriculteurs…), le programme d’intervention de l’agence de l’eau…

Les services de l’État et de ses établissements publics ont en charge de réunir les conditions pour la réalisation des actions du programme de mesures. Avec leurs plans d’actions opérationnels territorialisés, ils s’organisent pour apporter leur appui aux projets.

Liens utiles

Le SAGE, un outil de planification locale de l’eau

Le schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE) est un outil de planification, institué par la loi sur l’eau de 1992, visant la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau. Déclinaison du SDAGE à une échelle plus locale, il vise à concilier la satisfaction et le développement des différents usages (eau potable, industrie, agriculture, …) et la protection des milieux aquatiques, en tenant compte des spécificités d’un territoire. Délimité selon des critères naturels, il concerne un bassin versant hydrographique ou une nappe. Il repose sur une démarche volontaire de concertation avec les acteurs locaux. Il est un instrument essentiel de la mise en œuvre de la directive cadre sur l’eau (DCE). 

Le SAGE planifie, recommande et encadre

Le SAGE fixe, coordonne et hiérarchise des objectifs généraux d’utilisation, de valorisation et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques, ainsi que de préservation des zones humides. Il identifie les conditions de réalisation et les moyens pour atteindre ces objectifs : il précise les objectifs de qualité et quantité du SDAGE, en tenant compte des spécificités du territoire, il énonce des priorités d’actions, il édicte des règles particulières d’usage.   Textes réglementaires et jurisprudence relatifs aux SAGE 

Le SAGE mobilise de nombreux acteurs

Le SAGE est élaboré collectivement par les acteurs de l’eau du territoire regroupés au sein d’une assemblée délibérante, la commission locale de l’eau (CLE). Véritable noyau décisionnel, la CLE, présidée par un élu local, se compose de trois collèges : les collectivités territoriales, les usagers (agriculteurs, industriels, propriétaires fonciers, associations, …), l’Etat et ses établissements publics. Pour atteindre les objectifs et respecter les préconisations du SAGE, la CLE s’appuie sur : une structure porteuse (collectivité ou groupement de collectivités territoriales, institution interdépartementale, syndicat intercommunal, syndicat mixte, etc.) pour assurer le secrétariat et l’animation de la CLE, être maître d’ouvrage des études et éventuellement des travaux, les services de l’Etat (DREAL, DDT/M) pour encadrer et accompagner l’élaboration et la mise en oeuvre du SAGE, comme organiser les consultations, élaborer les textes réglementaires, veiller à la cohérence avec les objectifs prioritaires de la politique de l’eau et évolutions juridiques, etc., les Agences de l’eau et l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques pour un appui technique, méthodologique et financier.    50
Nombre moyen de personnes dans une CLE en 2021   

  Les Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL)
  Les Directions départementales des territoires (DDT) et les Directions départementales des territoires et de la mer (DDTM)

Le SAGE et ses documents

Le SAGE comprend : un plan d’aménagement et de gestion durable (PAGD) qui fixe les objectifs, orientations et dispositions du SAGE et ses conditions de réalisation, un règlement, accompagné de documents cartographiques, qui édicte les règles à appliquer pour atteindre les objectifs fixés dans le PAGD. Ces éléments lui confèrent une portée juridique : 
  • le PAGD est opposable aux pouvoirs publics : tout programme, projet ou décision prise par l’administration, directement ou indirectement, dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques doit être compatible avec le PAGD,
  • le règlement est opposable aux tiers : tout mode de gestion, projet ou installation de personnes publiques ou privées doit être conforme avec le règlement.

Quand la pénurie en eau justifie le refus de permis de construire

Publié le 12/03/2024 La Gazette des communes • Par Sylvie Luneau

Pas d’eau, pas de permis de construire ! Le tribunal administratif de Toulon vient de valider la décision la commune de Fayence (Var) refusant un permis de construire pour cause d’insuffisance de la ressource en eau. Cette décision n’est pas unique et un mouvement d’ampleur se dessine dans ce sens.

Fortement impacté par la sécheresse de 2022, le Pays de Fayence (9 communes) a pris la décision en 2023 de freiner les nouvelles constructions sur son territoire en gelant les permis de construire. Ainsi en février 2023, la mairie de Fayence a refusé un permis de construire à un promoteur pour un immeuble de 5 logements d’une superficie de 322 m2.

Cette décision a été attaquée par le promoteur immobilier, mais le tribunal administratif de Toulon dans son jugement du 23 février, a confirmé l’arrêté communal de février 2023 refusant le permis de construire pour cause de pénurie d’eau.

Risque pour la santé et la salubrité publique

Pour se défendre, la commune de Fayence a invoqué plusieurs motifs : risque incendie, classement en site inscrit, difficultés de raccordement au réseau d’eau, et surtout le risque pour la santé et la salubrité publique (article R.111-2 du code de l’urbanisme). C’est sur ce seul article que se fonde la décision du tribunal, qui rejette les autres motifs. Il s’appuie sur une étude commandée par la communauté de communes à un bureau d’études qui « met en évidence, en juillet 2021, une insuffisance des ressources en eau à très court terme, compte tenu de l’asséchement de deux forages et du faible niveau du troisième. »

Le tribunal considère également que le maire n’aurait pas pu accorder le permis de construire « en l’assortissant de prescriptions » et conclut que « c’est à bon droit » qu’il s’est opposé au projet « au motif qu’il est de nature à porter atteinte à la salubrité publique ». Pour le tribunal, « l’insuffisance des ressources en eau » constitue donc bien un risque pour la santé et la salubrité publique au titre de l’article R.111-2 du code de l’urbanisme, car elle « expose à la fois les futurs occupants de la construction en cause mais également tous les usagers, pourtant tiers à l’opération projetée ».

Mouvement d’ampleur

Cette décision n’est pas la première du genre. « Il y a eu 4 décisions sur le même motif depuis 2011, notamment l’arrêt de la Cour administrative d’appel de Toulouse du 21 février 2023, qui va exactement dans le même sens. C’est un mouvement d’ampleur qui se dessine. Outre, la communauté de communes de Fayence, d’autres communes dans l’Hérault, en Gironde ou en Haute-Savoie, comme la communauté de communes de Rumilly, ont refusé des permis de construire sur ce motif en 2023 » affirme Julien Prieur, docteur en droit l’environnement.

Par ailleurs, les services de l’Etat ont également aidé plusieurs communes à fonder leur refus de permis de construire, notamment dans le Var. En Ardèche, en mars 2023, c’est le préfet lui-même qui a suspendu les permis de construire, dans 22 communes en zone RNU de la région de Vallon Pont d’Arc.

Evolution législative

Enfin, une proposition de loi a été déposée en novembre 2022, par le député des Vosges Christophe Naegelen (LIOT), pour « préserver la ressource en eau des communes ». Elle propose d’ajouter un article au code de l’urbanisme pour « refuser l’octroi d’un permis de construire lorsque les ressources en eau atteignent un seuil de vigilance décrété par arrêté préfectoral » dans les communes sans plan local d’urbanisme ou carte communale. Des évolutions à suivre !

Références

PREVENTION TURBIDITE eau

[Message de la Régie Intercommunale des Eaux]

Des épisodes pluvieux importants sont en cours ; épisodes qui pourraient affecter la qualité de l’eau (turbidité) sur certaines parties de notre territoire.

Pour limiter ce risque nous vous invitons à réduire votre consommation dès maintenant.

Nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation au cours de la journée.

Merci de votre compréhension et de votre solidarité.

Renseignements pris auprès de la Régie, des précisions nous sont données sur l’origine de ces phénomènes de turbidité :

  • A la source de la Siagnole: forts ruissellements après des précipitations importantes.
  • Lors du transport jusqu’au Bassin du Jas Neuf: dans les aqueducs Jourdan et Romain, en particulier sur ce dernier, des points d’infiltrations importants ont déja été traités pour minimiser le risque. Prochaine étape; remplacement de ces deux canaux par une canalisation en pression pour éviter les infiltrations.

Point de situation sécheresse dans le Var et dans le Pays de Fayence -CRISE jusqu’au 15 Novembre-

Au regard de la situation pluviométrique et hydrométrique qui s’est dégradée le préfet du Var a placé le 29 septembre la zone Siagne amont ( Pays de Fayence, moins Tanneron, plus Les Adrets ) en crise sécheresse et l’a prolongé jusqu’au 15 Novembre.

À ce jour, sur les 153 communes que compte le département du Var, 96 communes sont en crise, 43 sont en alerte renforcée, 11 en alerte sécheresse et 3 en vigilance.

Le déficit hydrique sévère observé depuis 2 ans (2021 & 2022) dans le sud-est de la France s’est traduit par une sécheresse exceptionnelle dans le département du Var, tant par sa durée que son ampleur. Cette sécheresse s’est accentuée ces derniers mois avec un hiver particulièrement sec dans le département.

Au regard de la situation, le préfet du Var, après consultation du comité ressource en eau (CRE) a pris des premières mesures pour économiser la ressource dès le 17 février 2023.

Toutes les informations relatives à la sécheresse sont disponibles sur le lien suivant :
https://www.var.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Secheresse/Secheresse-2023-dans-le-Var/Point-de-situation/Point-de-situation-de-la-secheresse-dans-le-Var

Mise en ligne de la présentation support de l’atelier du 05/05/2023

Des solutions permettant de passer l’été au mieux.

La saison 2023 s’annonce particulièrement difficile avec un déficit de pluviométrie cumulé sans précédent qui suit deux années sèches.

Le débit des sources de la Siagnole est au niveau des débits de fin juillet 2022.

Les forages de la Barrière sont asséchés, les forages de Tassy sont très bas et ne permettront pas de jour le rôle de secours de l’alimentation du Pays de Fayence tout l’été.

Nous nous acheminons vers une saison avec une forte pénurie d’eau et des coupures probables.

L’objectif de cet atelier est de mettre à chaque particulier de se préparer en mettant à disposition des informations et des solutions lui permettant de limiter la consommation d’eau de sa piscine, stocker et utiliser des eaux de récupération, mieux gérer son jardinage avec des espèces nécessitant peu d’arrosage et bien sur limiter sa consommation domestique du quotidien à l’intérieur de sa maison.

Le but est à la fois un comportement citoyen solidaire mais aussi avoir plus de chance d’utiliser sa piscine et d’arroser son jardin en fonction des limitations réglementaires qui ne manqueront pas d’arriver.

Vous trouverez également ici une liste des plantes résistantes à un climat sec.

La-Sobriete-006

PLANTES RÉSISTANTES A UN CLIMAT SEC

Cette liste est aimablement mise à disposition par Olivier STUMPF, Jardinier à TOURRETTES

Elle a été mise à jour par les conseils de Marjorie Ughetto (consultante en Biodiversité)

Toutes les plantes nommées existent en plusieurs variétés attention elles peuvent être sensibles au froid

Kniphophia

cistes

liatris

vitex agnus castus

arbousiers

tamaris

euphorbes

othonopsis

cineraire maritimes

graminées

phormium

plumbagos

caryopteris

teucriums

convolvulus

lavandes

romarins

Sedums

gazanias

ficoides

delospermas

lantanas

Valerianes

roses tremiéres

salvias

santolines

plhomis

scabieuses

verveines

thymus

thubalgias

campsis

rhyncospermum

yuccas Attention alerte nouveau ravageur un charançon noir donc le planter c’est soit gaspiller de l’argent car il va crever soit dépenser de l’argent pour acheter des produits qu’il faudra diluer à L’EAU UN COMBLE 😉 pour qu’il survive. Ce ravageur est déjà présent sur notre territoire.

toutes les crassulacées

althéas

abutilons

agapanthes

erigerons………

Point de situation sécheresse dans le Var et dans le Pays de Fayence

Nous publions cet article créé le 03/05/2023 mis à jour le 04/05/2023 par la Préfecture du VAR.
Il rappelle la situation, et demande à chacun d’applique les mesures de SOBRIÉTÉ indiquées.
En Pays de Fayence, nous sommes en ALERTE SÉCHERESSE, comme 42 Autres communes.

Depuis le 2 mai 2023, sur les 153 communes que compte le département du Var, 2 sont en crise sécheresse, 43 en alerte sécheresse, 85 en alerte renforcée et 23 en vigilance.

Le déficit hydrique sévère observé depuis 2 ans (2021 & 2022) dans le sud-est de la France s’est traduit par une sécheresse exceptionnelle dans le département du Var, tant par sa durée que son ampleur. Cette sécheresse s’est accentuée ces derniers mois avec un hiver particulièrement sec dans le département.

Au regard de la situation, le préfet du Var, après consultation du comité ressource en eau (CRE) a pris des premières mesures pour économiser la ressource dès le 17 février 2023.

Gestion économe de l’eau

Chacun doit adopter une gestion économe de la ressource en eau, avec une attention particulière pour sa protection vis-à-vis des pollutions et respecter les mesures générales qui s’appliquent dans son usage quotidien afin d’éviter le gaspillage d’une ressource qui pourrait manquer cet été :

  • utilisation de la stricte quantité d’eau nécessaire ;
  • limitation des arrosages (à effectuer en nocturne), et en favorisant les systèmes économes ;
  • installation de systèmes de récupération d’eau de pluie pour l’arrosage et mise en place de techniques d’arrosage économes telles que le goutte-à-goutte ;
  • limitation du lavage des voitures et du remplissage des piscines ;
  • lutte contre les fuites.

Les maires peuvent prendre, par arrêté municipal, des mesures de restriction plus contraignantes et adaptées à la situation locale, dans l’objectif de satisfaire en priorité l’alimentation en eau potable des populations.

En fonction de l’évolution de la situation, le préfet pourra arrêter des mesures de restriction et de limitation des usages de l’eau, par grands bassins-versants, en application de l’arrêté-cadre sécheresse.